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02.06.2022

Karim Hajjar de Solvay est le « CFO de l’Année 2022 » de Trends-Tendances

BNP Paribas Fortis et Trends-Tendances ont récompensé ce directeur financier lors de la 11e édition de ce prix, le 1er juin. Recticel a quant à elle remporté le titre de « Deal de l’Année 2022 ».

Photographe : Christophe Ketels

Karim Hajjar, le CFO du groupe Solvay, s’est vu décerner le prix de « CFO de l’année » au Brussels Expo, ce mercredi 1er juin. Il succède ainsi à Ingrid Daerden d’Aedifica. Cela fait neuf ans que ce Britannique de 59 ans dirige les finances de Solvay, un groupe actif dans les domaines de la chimie et des matériaux. Karim Hajjar a contribué à transformer ce groupe chimique traditionnel en un acteur mondial dans le domaine des plastiques de haute technologie. 

Battant et dynamique

C’est en 2013 que Karim Hajjar a rejoint Solvay en tant que directeur financier. Il y a d’abord travaillé sous la direction du CEO Jean-Pierre Clamadieu, avec qui il a finalisé plus de cinquante transactions. Depuis 2019, ce père de cinq enfants assiste Ilham Kadri, le successeur de Jean-Pierre Clamadieu, durant la pandémie et d’autres crises, notamment en rationalisant le groupe.

Durant le second semestre de l’année prochaine, cette opération de rationalisation doit déboucher sur la scission du groupe Solvay. La première partie, provisoirement baptisée EssentialCo, comprendra les activités historiques comme le carbonate de soude et notamment la filiale Silica, spécialisée dans les pneus automobiles. La seconde partie, appelée SpecialtyCo, englobera les polymères spéciaux, utilisés notamment dans les smartphones et les composites utilisés dans les secteurs aéronautique et automobile. « Une décision parfaitement logique », estime Karim Hajjar, qui a déjà connu des périodes bien plus compliquées dans sa vie. Il est en effet né à Beyrouth et a grandi durant la guerre civile libanaise. Sa famille a alors tout perdu, ce qui a alimenté la mentalité de battant et le dynamisme qui le caractérisent.

Karim Hajjar s’est imposé face à quatre autres lauréats talentueux : Kristiaan De Beukelaer (Mediahuis), Maud Larochette (N-Side), Geert Peeters (Greenyard) et Johan Vankelecom (Belfius

Recticel remporte le « Deal de l’Année 2022 »

Pour la quatrième fois, Trends-Tendances a également remis le prix du « Deal de l’Année 2022 ». Entrent ici en compétition toutes les fusions ou acquisitions, ainsi que les opérations en capital (introduction en bourse, augmentation de capital, placement privé, etc.) dans lesquelles une entreprise belge est concernée. Pour désigner le vainqueur, le principal critère est la valeur ajoutée financière et stratégique créée par l'opération pour les parties prenantes.

Cinq deals étaient en compétition et c’est une opération de Recticel qui a été mise à l’honneur. Cet acteur majeur dans le domaine des solutions en polyuréthane est présent dans les secteurs de l'ameublement, de l'automobile et de la construction. L’entreprise a vendu sa division Engineered Foams à la société américaine Carpenter pour un montant net final de 606 millions d'euros. Cette opération particulièrement stratégique a permis à Recticel d’éviter une acquisition hostile de la part de l’entreprise autrichienne Greiner.

Partenariat

Depuis 2012, BNP Paribas Fortis et Trends-Tendances mettent en avant les qualités exceptionnelles du CFO d’une entreprise du Top 500 belge. Le prix du « Deal de l’Année » est quant à lui décerné depuis 2019.

Récompenser et encourager ceux et celles qui contribuent à notre prospérité, c’est ça aussi le Positive Banking.

Toutes nos félicitations aux CFO récompensés, aux équipes qui ont réalisé le « Deal de l’Année » ainsi qu’aux autres lauréats de cette édition.

Découvrez les interviews complètes de Karim Hajjar, CFO de Solvay, et d’Olivier Chapelle, CEO de Recticel.

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21.10.2021

Ingrid Daerden de Aedifica est la nouvelle ‘CFO of the Year’ de Trends

En lui décernant ce titre, qui l’était ce 20 octobre pour la dixième année consécutive, Trends et BNP Paribas Fortis mettent les réalisations d’une directrice financière belge en lumière.

C’est Ingrid Daerden de Aedifica qui a décroché le prix cette année et succède ainsi à Nicolas De Clercq de Kinepolis. Elle doit cette reconnaissance à une année 2020 d’exception : malgré la crise sanitaire, Aedifica a su lever plus de 700 millions d’euros et a fêté son entrée dans le Bel-20.

Par ailleurs, Univercells, groupe wallon de biotechnologie, a, lui, remporté le prix du ‘Deal of the Year 2021’. L’année dernière, Univercells a levé 120 millions d’euros auprès de quelques prestigieux investisseurs et prépare son entrée en bourse.

Le beau parcours d’Ingrid Daerden auprès d’Aedifica

Le jury a attribué à Ingrid Daerden (47 ans ) le titre de ‘CFO of the Year’ pour sa contribution au développement stratégique et au financement de la croissance d’Aedifica. Depuis qu’elle a pris ses fonctions de CFO chez Aedifica il y a trois ans, cette société spécialiste de l’hébergement des « seniors » a connu une croissance remarquable. Dans cette période, l’ingénieure commerciale de 47 ans a ouvert la voie à un modèle fluide de financement et a étoffé son équipe financière pour en faire un pilier de la croissance d’Aedifica. En 2020, la société immobilière est devenue une valeur sûre du Bel-20 et a attiré à elle plus de 700 millions d’euros de capitaux. Sont encore venus s’ajouter 286 millions d’euros en juin de cette année et, en septembre, Aedifica a émis un emprunt obligataire de 500 millions. En pleine crise sanitaire, ces opérations ont été menées sans accroc. Le jury a également retenu l’intégration des critères de durabilité et des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG) dans la politique financière adoptée.

Ingrid Daerden l’a emporté sur quatre autres brillants candidats : Charles Jacques de Masthercell, Jean-Pierre Mellen de Recticel, Nadia Messaaoui de Technord et Geert Peeters de Greenyard.

Univercells emporte le prix ‘Deal of the Year 2021’

Vincent-Vanderborght-Univercells-CFO

Trends a également décerné pour la troisième fois sa distinction pour le ‘Deal of the Year’. Entrent ici en compétition toutes les fusions ou acquisitions, ainsi que les opérations en capital (introduction en bourse, augmentation de capital, placement privé, …) dans lesquelles une entreprise belge était concernée. C’est Univercells qui a ravi le prix. Le groupe wallon de biotech a su séduire KKR, une société américaine d’investissement, ainsi que des fonds liés aux fondations de Bill et Melinda Gates et de Georges Soros, qui sont entrés dans son capital. Cette opération complexe a valu a Univercells le prix de ‘Deal of the Year 2021’.

Partenariat

BNP Paribas Fortis et Roularta mettent en lumière, depuis 2012 déjà, les qualités exceptionnelles du directeur financier d’une entreprise du Top 500 belge. Dans son choix, le jury retient surtout la vision stratégique et les compétences managériales manifestées.

Lisez toute l’interview avec Ingrid Daerden, CFO d’Aedifica, et avec Hugues Bultot, CEO d’Univercells, et Vincent Vanderborght, CFO d’Univercells.

Source : Trends

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30.04.2019

Les multiples casquettes du CFO d’aujourd’hui

La mission du CFO au sein des entreprises évolue… Au-delà des finances, il occupe de plus en plus une fonction stratégique au cœur de l’organisation. Franciane Rays, CFO de BNP Paribas Fortis, confirme…

Qui dit ‘responsabilités accrues’ suppose également de nouvelles compétences à développer !

L’ensemble de l’univers des entreprises est en mutation accélérée, sous l’impulsion des nouvelles technologies, de la financiarisation de l’économie ou encore devant les importants et inéluctables enjeux environnementaux qui secouent la planète. Dans ce contexte, les marchés sont disruptés, les business models forcés d’évoluer, les entreprises bousculées et poussées à se réinventer.

Au sein des organisations se dessine également une ‘nouvelle place’ pour le CFO de demain. Toujours capable de maîtriser les aspects techniques et financiers, mais plus largement, en mesure d’endosser un rôle transversal et stratégique au sein de la structure. Un ‘guide-conseiller’ incontournable de la prise de décision, véritable vecteur de création valeur pour son entreprise… Une position privilégiée, plus proche que jamais du pouvoir, mais aussi davantage sous pression face aux exigences croissantes de performance. Cela exige à ces profils, de plus en plus polyvalents, de dépasser leur rôle traditionnel, notamment en développant de nouvelles compétences et attitudes.

1. Un maître des données

Le volume des données explose de toutes parts. Des data, encore souvent inexploitées, qui représentent des sources inestimables de création de valeur pour les entreprises. À condition de les transformer en smart data. Une mission dont doit se saisir le Directeur financier et devenir un réel spécialiste, en position de dresser des bilans de ‘santé’ pointus, mais aussi de délivrer des analyses financières prospectives approfondies. De véritables leviers de changement, susceptibles de donner une longueur d’avance concurrentielle à la structure. Ce n’est donc pas un hasard si 48% des CFO belges, interrogés dans le cadre d’une enquête menée par le cabinet d’audit et de conseil PwC en 2018, estiment que des améliorations en matière de reporting, de tableaux de bord et de KPI’s, représentent une priorité majeure à très court terme (18 mois).

2. Un promoteur du digital

La transformation digitale n’est pas une mince affaire pour les entreprises. Catalyseur d’une mutation profonde qui bouleverse tous les pans de l’organisation : business model, RH, processus internes, supply chain, etc. L’impact du numérique est énorme… Digital et performance sont également étroitement liés, c’est pourquoi le CFO ne peut pas se contenter de jouer les seconds rôles en la matière. Blockchain, intelligence artificielle, cybersécurité ou encore machine learning, la tâche est complexe, mais essentielle. Si nombre de directeurs financiers en sont convaincus, leur rôle est également de mener la révolution digitale en interne. Un leader, capable d’agréger les initiatives, booster les efforts et imposer une vision numérique globale. Les résultats espérés ? Une meilleure gestion des risques et des performances en hausse. Rien que ça…

3. Un technicien (toujours) hors pair

Si son rôle évolue, le CFO se doit de rester un excellent professionnel financier. Un expert des chiffres, maîtrisant les aspects réglementaires et de compliance. La gestion de trésorerie, l’élaboration de budgets et de projections financières, la mise en place d’outils de gestion ou encore le contrôle de la santé financière et de la comptabilité, autant de missions qui restent dans sa sphère de contrôle. Mais il doit plus que jamais faire preuve d’innovation pour ‘réformer’ les services et processus financiers et développer une approche transversale dans l’exécution de son rôle : toujours concentré sur la croissance de l’entreprise, en position d’identifier de nouvelles opportunités de business.

Franciane Rays, CFO de BNP Paribas Fortis : « Chiffres, rigueur et expertise sont les maîtres mots. Notre département Finance & Procurement a d'abord un rôle régalien. Reportings réglementaires, production des comptes bilantaires,… les tâches que nous réalisons sont indispensables à l'exercice de l'activité bancaire en tant que telle et, tout simplement, au maintien de la licence de BNP Paribas Fortis. »

4. Un meneur de femmes et d’hommes

Appelé à diriger des équipes importantes, le Directeur financier devra plus que jamais apprendre à gérer les relations humaines et à développer des compétences en interne. Un manager charismatique en position de réunir, stimuler et garder les talents au sein de son département, de conduire les projets, de concilier les positions différentes, de former des équipes performantes, de contribuer au développement de compétences internes ou encore de fixer des objectifs clairs. Un véritable coach, ouvert aux nouvelles idées, capable de motiver ses troupes, mais aussi de se mouiller dans les moments décisifs…

5. Un stratège influent

Résilient et excellent négociateur, le CFO ne peut plus se contenter d’être la femme ou l’homme des ‘chiffres’. Profitant de sa position stratégique, il doit être en mesure de convaincre et d’influencer positivement le CEO ou le board, faisant preuve de suffisamment d’habileté pour faire passer un message, expliquer les enjeux, défendre sa vision, présenter ses solutions ou encore tirer la sonnette d’alerte. Ce rôle décisif exige de développer une série de soft skills, comme la capacité à percevoir the big picture, la curiosité, la communication, le courage et la capacité à challenger sa propre organisation… Un sacré défi !

Franciane Rays : « Nous sommes là pour aider le board  à prendre les bonnes décisions. La plus grande partie de mon temps est consacrée au pilotage, à l'analyse et l'explication de notre situation financière. Il s'agit de bien comprendre les indicateurs financiers de chaque département de la banque, de vérifier que nous ne nous écartons pas des objectifs fixés en termes budgétaires, et d'aider le business à maintenir la bonne trajectoire. Pour ce faire, j'analyse avec mes  équipes les rapports financiers pour en dégager les grandes tendances. Je réfléchis aussi à ce que sera la Finance, demain, afin d'anticiper d'éventuelles adaptations stratégiques. »

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08.05.2019

L’IA offre des « superpouvoirs » au CFO digital

L’intelligence artificielle ne se résume pas à une couche technologique. Véritable game changer stratégique, cette technologie risque de transformer le rôle et la façon de travailler du CFO (et de l’entreprise).

Un vent nouveau souffle sur les missions du CFO pour le transformer en véritable Directeur financier digital ! S’il reste le dépositaire des finances, son rôle ne cesse d’évoluer vers une position de décideur, en mesure de peser sur la stratégie de l’entreprise. À la fois source de ce nouveau paradigme et levier d’action, les nouvelles technologies ne lui laissent pas d’autre choix : il doit s’imposer comme un leader de l’innovation et du changement. Un guru technologique qui se saisit de ces nouveaux outils pour améliorer l’exécution de ses missions, créer de la valeur ou guider les investissements en la matière. En tête ? L’intelligence artificielle. Entre promesses et inquiétudes, la question fait parfois encore débat, mais une chose semble certaine : l’IA est devenue incontournable. Et le CFO n’y échappera pas…

Un mot sur l’IA…

L’intelligence artificielle réveille l’imaginaire et sa (ses) définition(s) n’est pas réellement tranchée. Nous ne sommes probablement qu’aux prémices d’une technologie qui a connu un véritable tournant dans les années 2000. Si le cloud computing, le machine learning ou le deep learning sont autant de facettes de l’IA, certains chercheurs tendent à diviser cette technologie en quatre grands paliers : la réactivité (le stade de développement le plus utilisé actuellement), la mémoire limitée, la théorie de l’esprit et l’étape ultime : l’autoconscience. Quelle que soit le stade de développement actuel, l’IA a aujourd’hui franchi la porte de l’entreprise et de nombreuses applications ne sont plus du domaine de la science-fiction. Et le CFO dans tout cela ?

Déjà entre ses « mains » !

L’intelligence artificielle offre déjà de nombreux outils pour dépasser la « simple » digitalisation de l’entreprise, notamment par sa capacité à traiter des volumes de données impossibles à appréhender pour l’être humain. Cette masse de smart data, exploitée par des applications qui se démocratisent, devient alors une véritable « arme » susceptible d’influer sur tous les départements de l’entreprise : à commencer par les finances, mais aussi du côté de la relation client (chatbots, reconnaissance vocale ou faciale, recommandation produit, etc.).

Le « pilote » du cycle client

Certaines entreprises (Tesla, Amazon, etc.) ne s’y sont d’ailleurs pas trompées et utilisent ces informations à haute valeur ajoutée pour maximiser l’engagement client, augmenter leurs ventes, améliorer l’efficacité opérationnelle, réduire les coûts ou encore faire émerger de nouvelles idées et business models. Un contexte qui permet au CFO de disposer d’une vision intégrale des clients et agir en conséquence : des comportements de paiement à la gestion des risques, en passant par la fidélisation ou encore les opportunités d’exploitation de nouvelles offres commerciales. L’IA, au travers de la data, permet donc au CFO de se positionner comme un facilitateur entre les divisions financières, marketing et commerciales. Un décloisonnement salutaire en termes stratégiques, puisque le cycle client est appréhendé de forme globale et prioritaire.

Le CFO « augmenté »

Nul doute que l’IA permettra aussi au Directeur financier de « mieux » exécuter son rôle traditionnel… À tel point que ses analyses et projections deviendront incontournables d’un point de vue stratégique. Comment ? En permettant d’automatiser des processus complexes ; d’analyser les transactions de l’entreprise afin de garantir le respect de toutes les exigences de conformité ; de déployer une application pour examiner des opérations spécifiques à la fermeture des comptes ; d’opérer des corrélations « invisibles » à l’œil nu. D’un point de vue prédictif, l’IA est essentielle et permet, par exemple, d’enrichir la planification (investissements, revenus, dépenses, etc.) dans la mesure où le CFO peut complexifier et faire varier (plus que jamais) les scénarios. Sans oublier la possibilité de mesurer les écarts entre prévisions et réalisations, d’ajuster ou de corriger automatiquement en cours de route. Un suivi quotidien qui deviendra rapidement indispensable…

Des superpouvoirs pour le CFO digital ?

Même si les atouts de l’IA semblent indéniables, il est parfois difficile d’anticiper clairement tout son potentiel. Voici la vision des experts de chez Wolters Kluwer sur les cinq superpouvoirs que l’IA peut offrir au CFO digital :

  1. Annoncer l’avenir financier de l’entreprise grâce à sa « boule de cristal » ;
  2. Lire le comportement des clients pour réagir vite comme l’éclair ;
  3. Connaître le profil des clients sur le bout des doigts ;
  4. Décrypter les CV pour dénicher les meilleurs talents ;
  5. Faire disparaitre la paperasserie et réduire les dépenses ;

Un engagement pour demain !

L’intelligence artificielle ? Un pari gagnant à condition de choisir les outils adaptés, de tenir en compte les évolutions technologiques. De plus, l’intégration de l’IA dans l’entreprise ne se fera pas du jour au lendemain et le CFO devra s’investir personnellement et devenir un véritable ambassadeur interne.

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15.04.2019

CFO : qui se cache derrière ces trois lettres ?

Le « Chief financial officer », l’autre nom du Directeur financier, joue un rôle déterminant au sein des entreprises. Sa principale responsabilité concerne la gestion financière de l’organisation, mais sa mission ne cesse de prendre de l’ampleur pour devenir de plus en plus stratégique. Le CFO n’est plus simplement « la femme ou l’homme » des chiffres…

La présence du CFO se fait de plus en plus sentir, mettant en lumière l’importance des aspects financiers dans la gestion d’entreprise. Un constat également valable dans les PME, où son rôle englobe les finances de l’entreprise, mais aussi la direction des ressources humaines et du département juridique. C’est pour cette raison qu’on parle, en France, du DAF, le Directeur administratif et financier. Mais, quelle que soit la taille de l’entreprise, ses missions premières sont généralement de cinq ordres :

  1. Garantir le respect des règles comptables et financières ;
  2. Rendre compte de la situation financière de l’entreprise, tant vis-à-vis de la Direction et du Conseil d’administration, que des parties prenantes externes ;
  3. Préparer et produire de l’information financière, entre autres prévisionnelle ;
  4. Piloter les opérations financières d’envergure, notamment en estimant le risque financier de projets d’investissement ;
  5. Veiller à la rentabilité et à l’optimisation de la gestion des capitaux de l’entreprise, en assurant également les relations avec partenaires financiers.

Le CFO du futur ? Un rôle stratégique…

Mais la place du CFO ne cesse de grandir, bien au-delà des chiffres. Et pour cause, la complexification du contexte économique, l’accélération du progrès technologique ou encore des enjeux, tels que la cybercriminalité et la gestion des risques, placent les entreprises face à d’importants défis. Des challenges qui exigent une position plus stratégique du « Chief financial officer » de demain. S’il conserve sa mission de technicien du chiffre, le responsable financier voit ses attributions s’élargir continuellement. Au-delà des tâches traditionnelles, il s’inscrit de plus en plus comme un élément central de la prise de décision de l’entreprise. La femme ou l’homme capable de fournir une information financière de haut vol, mais aussi un manager polyvalent, à la pointe de l’innovation, maîtrisant tous les rouages et les dimensions de la structure.

Polyvalent et expérimenté

Dans un rapport, publié en 2018, le spécialiste du recrutement, Michael Page, identifie quatre nouveaux rôles, complémentaires et interconnectés, pour le CFO du futur : un coach, un pilote, un scientifique et un ingénieur. Tout un programme pour le Directeur financier, au risque de devenir le mouton à cinq pattes… En tant que coach, c’est son leadership et sa capacité à motiver ses troupes qui sont en jeu. Il doit également incarner le pilote capable de naviguer en des mers agitées, mettant au point des politiques et des stratégies performantes. Le scientifique qui sommeille en chaque CFO doit permettre d’aider l’entreprise à rester à la pointe, ainsi qu’à conseiller au mieux la Direction. Alors que sa facette d’ingénieur définit son habileté à élaborer des solutions efficaces pour atteindre les objectifs commerciaux, suivant des scénarios et des contextes divers.

La donne change rapidement…

Digitalisation, intelligence artificielle, robotisation, cybersécurité, mais aussi (et surtout) big data, autant de phénomènes qui bouleversent le quotidien du CFO pour le transformer en véritable digital évangéliste. Jongler avec les données est devenu un impératif. Le big, ou plutôt smart data, représente un outil crucial et incontournable pour la prise de décision stratégique de l’entreprise, en particulier en matière de projections et de gestion des risques. Mais l’enjeu pour le responsable financier sera également de lier cette maîtrise du risque aux autres dimensions de l’entreprise, bien au-delà des aspects financiers. De la supply chain aux performances commerciales, en passant par les tendances et aux évolutions des marchés. Compte tenu de ce rôle prépondérant, la voix du CFO devra de plus en plus se faire entendre au cœur de la C-suite, ce qui lui exigera également d’excellentes capacités de communication…

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