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21.02.2018

Introduction en bourse ou fusion-acquisition ? Des marchés hésitants

Le M&A fait de la concurrence aux IPO cette année, les chiffres le prouvent. La volatilité des marchés actions en cause ?

2017 a été globalement plus favorable au rachat total ou partiel entre sociétés et aux modes de financement alternatifs : fonds souverains ou hedge funds pour les géants du marché, plateformes de financement participatif pour les PME.

Le volume des fusions et acquisitions a même retrouvé son niveau de 2012, avant le début de la crise grecque. Le marché boursier mondial retrouve lui aussi son dynamisme avec 1.150 introductions en bourse (IPO) représentant un montant de 126 milliards de dollars, en hausse de 55% par rapport à l'an dernier.

Fusions et acquisitions (M&A) : une tendance lourde

Une tendance particulière se dessine pourtant : sur 72 IPO annulées, 15 l'ont été en raison d'un rachat.

Deux raisons principales à cela.  D'une part la volatilité importante du marché des actions ; de l'autre, la valorisation plus importante obtenue grâce aux synergies potentielles. Les coûts et contraintes de la régulation sont aussi cités comme une des raisons du moindre succès de l'introduction en bourse, en particulier sur le marché américain.  Sur ce dernier, on constate aussi l'importance croissante prise par les « mutual funds » et l'influence des « activist investors » tout puissants sur le management des entreprises US.

Au niveau britannique,  le Brexit a créé un décalage entre les attentes des actionnaires et les estimations des investisseurs. Une conséquence : la dévaluation de la livre sterling par rapport au dollar sont les causes principales d'un nombre d'IPO assez faible.

IPO, une affaire de start-up

Il est un marché bien spécifique où l'introduction en bourse reste l'outil privilégié, c'est celui des start-up de la Silicon Valley.  Le niveau des valorisations y est tel que la prise de participation est devenue impossible pour l'investisseur moyen.

Les entreprises y pratiquent le ‘dual track’. Elles mènent de pair négociations de vente et processus menant à la cotation pour, au dernier moment, choisir la voie la plus profitable.

En Belgique

Pour le marché belge, la tendance est identique, avec une année 2017 où le marché tourne au ralenti. On notera pourtant la cotation sur Euronext du groupe flamand Balta, leader européen sur le marché des moquettes résidentielles et commerciales.

Le dernier rapport de KPMG (daté d’août dernier) confirme lui aussi l’appétit des entreprises belges pour le M&A, malgré un léger ralentissement cette année, dû lui aussi au contexte économique… et au Brexit. 

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08.08.2019

Quel type d’entreprise digitale êtes-vous ?

Le train du numérique n’attend pas. Pour toutes les entreprises, l’heure est venue de monter à bord… Plus qu’une « simple » transformation technologique, c’est une question d’état d’esprit. Quelle est votre attitude face à l’expérience digitale ?

La transformation digitale est une étape incontournable et essentielle de l’évolution des entreprises, afin de faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain. Peu de doutes sur ce point… Toutefois, de nombreuses inconnues pavent encore cette transition numérique. D’autant plus que celle-ci peut prendre plusieurs formes, notamment en fonction de divers facteurs (taille de l’entreprise, secteur, degré de maturité, position sur le marché, etc.). Alors, comment se digitaliser ? Comme l’explique PwC, groupe spécialisé dans les missions d’audit, d’expertise comptable et de conseil, l’enjeu n’est pas de devenir le prochain Amazon ou Google. Ce qui doit guider chaque entreprise, c’est la volonté de changer, à son niveau, dans le but de maximiser son potentiel de développement.

L’heure du changement

Dans son enquête réalisée auprès de plus de 2.000 entreprises à travers la planète, PwC commence par pointer certains éléments qui distinguent les « leaders digitaux » des autres…

  • D’abord, si de plus en plus d’organisations se disent concernées par la digitalisation, le fossé, entre les (bonnes) intentions et l’action, reste parfois encore trop grand. Le moment est donc venu de faire face à la réalité et d’investir dans un véritable changement.
  • Les technologies de rupture sont partout, c’est un fait. Alors menace ou opportunité ? Les deux, mais, pour faire partie des « gagnants », il faut impérativement prendre conscience du danger.
  • Autre enjeu ? Les compétences technologiques, en particulier celles des managers, dont le rôle de leader est décisif pour accompagner les salariés dans la transformation. La formation est donc un levier stratégique majeur.

Quelles sont vos aspirations digitales ?

Sur base des données récoltées, PwC identifie quatre façons distinctes d’appréhender l’expérience numérique. Quatre attitudes observées et leurs conséquences. Dans quel groupe vous situez-vous ?

  1. Les « chercheurs »… d’efficacité. Leur objectif ? Faire mieux et plus vite, grâce aux technologies. Mais cela peut ne pas suffire... Concentrés sur les aspects techniques et les résultats engrangés, ces « chasseurs d’efficience » peinent à ancrer la transformation numérique au sein de l’entreprise, à impliquer leurs travailleurs et à briser les silos internes. Plusieurs défis frappent à leur porte. En particulier, faire du numérique un pilier de la stratégie globale de l’entreprise, stimuler l’innovation à tous les étages et adopter un leadership digital engagé. Gare aussi à l’excès de confiance « technologique » : ces entreprises ne peuvent pas se reposer sur leurs lauriers.
  2. Les « redéfinisseurs » font preuve du bon état d’esprit : celui d’un changement en profondeur de l’entreprise et de son business model, alliant les paroles aux actes. Adeptes de l’innovation ouverte et de la prise de décision transparente, elles parviennent à intégrer la transition numérique au cœur de l’entreprise. Pourtant, les résultats ne sont pas toujours à la clé, car leurs investissements pèsent encore peu sur leurs succès. En cause ? Principalement un manque de compétences digitales (stratégie créative, analyse de données, gestion agile, etc.), tant chez les dirigeants que parmi les travailleurs.
  3. Les « explorateurs »Ce sont des entreprises qui ouvrent la voie. Audacieuses, elles sont à l’avant-garde de l’innovation dans leur secteur. Même si elles manquent de compétences digitales aux postes de direction, imposant des limites à l’ensemble de l’organisation. Mais le numérique fait pleinement partie de la stratégie globale de l’entreprise, en tant que force de changement, à la fois, culturel, opérationnel et stratégique. Celles-ci sont souvent bien placées pour saisir les opportunités de la transformation numérique, à condition de comprendre qu’être le premier ne suffit pas toujours…
  4. Les « modernisateurs » sont à la pointe de l’innovation, souvent sous l’impulsion de dirigeants très engagés dans la transition numérique. Des efforts digitaux, notamment au niveau des outils et des modes de fonctionnement internes, qui rendent ces entreprises attractives en termes de recrutement et capables de conserver leurs talents. Toutefois, elles peinent parfois à intégrer pleinement cette dimension dans la stratégie globale de l’entreprise. Or, même si les intentions sont importantes, encore faut-il les convertir en actions…
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30.07.2019

Les PME boostent l’emploi, mais pas (encore) les salaires…

Si les PME restent l’un des moteurs en matière d’emploi en Belgique, le niveau des salaires ne suit généralement pas. Ils seraient 20 % plus faibles que ceux des grandes entreprises…

Le nombre de PME n’a cessé de croître en Belgique au cours de la dernière décennie. En effet, comme le montre le rapport publié par Graydon, en collaboration avec l’UCM et l’UNIZO, celles-ci ont augmenté de 23,2 % entre 2008 et 2017, soit plus d’un million de PME actives fin 2017. Nul doute que, constituant 99 % du tissu économique national, elles jouent un rôle crucial pour notre économie, notamment en termes de création d’emplois…

L’évolution de l’emploi ? Au beau fixe

La tendance est à la hausse depuis plusieurs années. Cela s’est confirmé au premier trimestre 2019 avec une augmentation de 0,9 % des emplois créés au sein des entreprises de moins de 100 travailleurs. Dans ce panorama positif, ce sont les plus petites PME (moins de 20 travailleurs) qui tirent encore mieux leur épingle du jeu. Un constat en parfaite syntonie avec le dernier rapport de l’OCDE sur le sujet à l’échelle européenne (« Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat »). Ainsi les taux de création de postes seraient supérieurs à ceux des plus grandes entreprises. Une situation favorable qui ne doit pas occulter les freins au développement des PME, entre autres pour se financer, conquérir de nouveaux marchés ou encore nouer des partenariats. Sans oublier les difficultés rencontrées pour recruter et former du personnel compétent. Ces obstacles ont évidemment un impact sur leur productivité, mais aussi sur leur compétitivité salariale…

Des salaires « en berne »

20 % : c’est le différentiel, mis en lumière par le rapport de l’OCDE, entre les rémunérations offertes par les PME et celles des grandes entreprises, à l’échelle européenne. La Belgique n’échappe pas à cette tendance. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation : les difficultés liées à leur taille, notamment pour accéder aux ressources stratégiques (compétences, financements, etc.). De plus, bon nombre des PME sont encore « jeunes » : 24,3 % ont moins de cinq ans et 44,1 % d’entre elles moins de dix ans. Plus dépendantes de l’écosystème économique et de « l’action publique », elles doivent également jongler entre leur stabilité financière (qui s’améliore) et une rentabilité encore souvent stagnante. Un contexte qui ne favorise pas la hausse des salaires…

Des solutions existent !

Malgré ce contexte, nombre de PME prennent le taureau par les cornes afin d’améliorer le quotidien de leurs travailleurs, attirer et conserver leurs meilleurs éléments. Un impératif en période de « guerre des talents ». Même si l’augmentation du salaire n’est pas toujours une option envisageable, des alternatives existent pour tenter d’intégrer des profils compétents, notamment à travers un contexte de travail dynamique et motivant pour le collaborateur, mais aussi grâce aux avantages extralégaux ou des modèles de rémunération flexible : plans bonus liés aux résultats, pension complémentaire ou encore assurance hospitalisation. Sans oublier le succès grandissant de la « prime bénéficiaire ». Ce n’est donc pas un hasard si un quart des PME belges prévoient d’introduire ces mécanismes au cours de l’année 2019. Des systèmes qui présentent l’avantage d’être aisés à mettre en place et d’offrir une fiscalité avantageuse à la fois aux travailleurs et aux employeurs. Mais cela ne suffit pas toujours…

L’action des pouvoirs publics…

Comme le souligne le rapport de l’OCDE, dans un contexte d’extrême concurrence et de mutation technologique, les autorités publiques doivent également s’activer pour continuer à appuyer la croissance des PME. Comment ? En agissant sur les facteurs qui favorisent la croissance et en levant un certain nombre de freins en matière de recrutement, de financement et d’innovation. L’enjeu est également de permettre d’accélérer la diffusion des innovations et de veiller à ce que les PME puissent suivre le rythme de la transformation numérique. De plus, les États ont tout intérêt à créer un climat plus favorable à l’embauche et à la formation continue du personnel. Cela passe notamment par la levée des contraintes administratives ou encore l’allégement des charges fiscales. Un coup de pouce indispensable pour les PME, susceptible de leur permettre d’atteindre une meilleure rentabilité et de booster les salaires…

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01.07.2019

Ces start-up qui donnent du fil à retordre à la fast fashion

Avec plus de 100 milliards de vêtements fabriqués chaque année, la mode est la seconde industrie la plus polluante au monde. Juste derrière le pétrole… De plus en plus d’acteurs se mobilisent pour la slow fashion !

Nous sommes à la croisée des chemins : du changement climatique à la surexploitation des ressources naturelles, en passant par la crise de l’eau ou encore les dommages irréversibles causés à la biodiversité, il nous faut agir. Ce n’est pas hasard si les 17 objectifs de développement durable établis par l’ONU restent une priorité pour « sauver la planète ». Un défi majeur qui concerne à la fois les gouvernements, la société civile… et évidemment les acteurs économiques. Si le constat semble clair et largement admis, la direction à suivre et les leviers ne sont pas toujours aussi évidents. Mais des initiatives porteuses d’idéaux durables voient le jour tous secteurs confondus. Parmi eux ? L’industrie textile, dont les méfaits ne sont plus à démontrer.

Un autre look    est possible…

1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an, l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique relâchées dans l’océan, 4 % de l’eau potable disponible utilisée pour produire nos vêtements… Les chiffres ne trompent pas : l’industrie textile doit se réinventer. C’est l’espoir porté par ces start-up qui s’engagent pour un secteur plus durable… Qualifiée de slow fashion, cette conception de la mode se fonde sur une utilisation plus écoresponsable des ressources — coton organique bio, pulpe de bois ou chanvre — ainsi que sur des modes de fabrication plus sains et éthiques. C’est également un levier important pour changer les mentalités des consommateurs et imposer un nouveau paradigme de consommation des vêtements (qualité, réparation, seconde main, etc.) Le phénomène n’est pas neuf, mais le drame de Dacca au Bangladesh en 2013 a certainement contribué à éveiller davantage les consciences…

Une garde-robe de plus en plus étoffée…

Fondée au Japon en 1991, People Tree est l’un des pionniers du secteur, au même titre que Patagonia, souvent montrée en exemple. Depuis les années 2000, le Royaume-Uni fait figure de « locomotive » en matière de slow fashion, entre autres avec des projets comme son « Center for sustainable fashion » de Londres créé en 2008. Mais d’autres pays s’y sont mis, notamment en France, avec des marques comme Veja, Laure Derrey, Loom ou encore Ekyog, ainsi que des plateformes (Sloweare, etc.) et des applications (Good for your, par exemple) pour guider les acheteurs dans les méandres des fringues « vertes ». Et en Belgique ?

La Belgique change aussi les codes…

Notre pays n’est pas en reste en termes de créativité et d’initiatives pour dynamiser la mode éthique et durable. Quelques exemples… exemplaires ? Made & More est une boutique en ligne fondée par Stéphanie Fellen en 2013. Elle propose ses propres vêtements, imaginés à Liège et conçus en France, en Italie et au Portugal. Tout est tracé en totale transparence, en accord avec les principes de la slow fashion. Mais elle est loin d’être la seule… Citons Belgium Bio, une autre marque liégeoise ou encore les Bruxellois de Wear a story qui misent sur le upcycling. Autre concept, Bonjour Maurice : une marque de vêtements pour enfants… réversibles, belges et éthiques. Toute autre démarche : Coucou, l'entreprise bruxelloise qui fait le pari de l’économie de la fonctionnalité et permet de louer une tenue pour une soirée spéciale. Une effervescence de la mode belge qui a inspiré Up & Down Hill : un webshop qui se concentre sur les designers nationaux.

La slow fashion  à portée de clic ?

Devant l’omniprésence — et la force de frappe — des grandes enseignes, ce n’est pas toujours simple de se faire connaître et de toucher son public. Ce qui fait parfois défaut ? Des projets agrégateurs et structurants. C’est en partant de ce constat que la start-up We'co a vu le jour. L’idée ? Promouvoir la mode éthique et durable en sélectionnant des marques de vêtements respectant les principes de la slow fashion. Même approche du côté de L’envol du Colibri : du prêt-à-porter féminin bio et éthique en vente à domicile. Les alternatives au « textile de masse » se multiplient avec, par exemple, l’e-shop Supergoods ou encore Everybody Agreees, plateforme spécialisée dans les « basiques » écoresponsables.

Des projets vertueux qui contribuent à une véritable révolution, appuyée par des initiatives diverses, telle que la Fashion Revolution Week ou la Fashion for Good Experience à Amsterdam. À tel point que même les grandes enseignes s’y mettent… au risque de greenwasher jeans et t-shirts.

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16.06.2019

Quel avenir pour la mobilité en Belgique ?

« Car is king », une formule toujours d’actualité en Belgique : le moyen de transport considéré comme le plus « fiable, le plus sûr et le plus simple ». Mais le futur de la mobilité pourrait être différent…

Le constat est clair : les Belges figurent parmi les Européens — juste derrière les Britanniques — qui passent le plus de temps dans le trafic. Selon les chiffres de la Commission européenne, cela équivaut en moyenne à 39 heures par an perdues dans les embouteillages. Pourtant, cela ne décourage pas les automobilistes, puisque les Belges effectuent 61 % de leurs trajets et 74 % des kilomètres parcourus assis au volant, contre 5 % au guidon d’un vélo (d’après l’enquête Monitor du SPF Mobilité et Transports). Même si une légère tendance « durable » peut être observée, notamment pour les trajets professionnels, force est de constater que la voiture continue de régner en maitre. Or, les enjeux environnementaux se font de plus en plus pressants… C’est dans ce contexte que Deloitte a embrayé sur la question dans son rapport « Future of Mobility 2019 ».

La mobilité « disruptée »

Pas facile de changer les mentalités. Ainsi 43 % des Belges pensent que l’aspect le plus important de la mobilité est d’arriver rapidement à destination, devant le coût (20 %) et la sécurité (18 %). Pourtant, le cabinet d’audit et de conseil épingle cinq tendances technologiques et sociétales qui devraient peu à peu transformer le paysage de la mobilité dans notre pays.

  1. L’usage au centre : la voiture représente un coût élevé à l’achat, alors qu’elle reste immobilisée 96 % du temps. Un taux d’usage très faible qui devrait pousser de plus en plus de conducteurs à remettre en question la possession de l’automobile au profit du « simple » usage. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les solutions de car-sharing ou du type Uber fleurissent…
  2. La hausse partage : dans le même sens, de plus en plus de personnes réalisent que le coût au kilomètre est nettement supérieur, lorsqu’il est effectué individuellement. C’est pourquoi Deloitte imagine un futur (à l’horizon 2030) où 31 % des kilomètres parcourus seront partagés par les utilisateurs…
  3. L’avènement du multimodal : la combinaison de plusieurs moyens de transport est déjà une réalité pour un Belge sur cinq. Mais l’avenir, notamment sous l’impulsion des innovations technologiques, devrait encourager encore davantage le choix de la mobilité multimodale.
  4. Le digital est l’une des clés : d’ici une dizaine d’années, la population sera à 40 % composée de digital natives et pratiquement tous les véhicules devraient être connectés. Une réalité qui finira d’imposer les solutions numériques au cœur de la mobilité.
  5. L’électrique comme alternative : si les voitures ne sont pas prêtes de disparaître, de plus en plus de constructeurs proposent des solutions électriques viables. On devrait donc assister à un glissement des véhicules qui carburent à l’énergie fossile vers l’électrique, jusqu’à atteindre, d’ici 2030, 20 % des voitures en circulation...

Un plan d’action pour changer le futur

Devant ce tableau, Deloitte propose un « New Deal » pour la mobilité autour de trois grands axes, impliquant l’engagement toutes les parties prenantes : pouvoirs publics, acteurs économiques et société civile.

  1. Le premier consiste à augmenter l’attractivité des alternatives… Et pour cause, aujourd’hui, faire le choix du vélo ou des transports publics revient à accroitre de près de 67 % son temps de trajet. La voiture a donc de la marge, malgré les questions environnementales et la densité du trafic. Les différents acteurs doivent s’investir, notamment dans les villes, car la mobilité urbaine reste un défi majeur… Parmi les pistes avancées par Deloitte, le développement d’un réseau de pôles multimodaux attractifs autour de Bruxelles : une initiative qui éviterait l’entrée de 20 000 voitures dans la capitale et réduirait ainsi les embouteillages à hauteur de 40 %. Autres propositions ? Miser et encourager l’économie de la fonctionnalité dans la mobilité, à savoir la « Mobility as a Service » (MaaS). Ou encore, investir davantage dans les infrastructures pour les cyclistes afin de promouvoir le vélo comme une véritable alternative...
  2. Deuxième grand axe d’action ? Faire évoluer les comportements en matière de mobilité. En effet, pour modifier les habitudes, il faut des mesures plus profondes, entre autres sur le plan fiscal. Ainsi le « New Deal » de Deloitte suggère de « responsabiliser » les bénéficiaires de voitures de société (8 % du parc automobile pour 16 % des trajets) ainsi que de sensibiliser davantage l’ensemble de la population aux questions environnementales liées aux déplacements. Comment ? Un budget « mobilité durable » étendu à tous les citoyens et pas uniquement aux employés disposant d’une voiture de société.

Troisièmement : comme l’automobile ne va pas disparaître du jour au lendemain, autant rouler « vert ». L’idée revient donc à encourager l’adoption de la voiture électrique (0,8 % du parc automobile actuel) pour atteindre les 20 % de voitures électriques d’ici 2030. Cela passe forcément par des solutions aux obstacles présents : la question des bornes et du chargement à domicile, la problématique de la capacité des réseaux électriques ou encore la réalité des prix plus élevés de ces automobiles (malgré les incitants fiscaux) par rapport à leurs équivalents à énergie fossile.

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