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23.12.2019

La Norvège gagne la bataille du plastique, quand les autres pays suivront-ils ?

2019 a marqué le début de la bataille pour le climat. Sylviane Delcuve, Senior Economist chez BNP Paribas Fortis, explique comment la Norvège est parvenue à mettre en place un système qui donne de la valeur au recyclage.

Quoi de plus préoccupant que ces immensités de plastique dérivant sur les océans, au point de devenir un nouveau continent ? La Norvège est parvenue à mettre en place un système qui donne de la valeur au recyclage et ça marche, puisque 97% du plastique y est recyclé, contre moins de 30% en moyenne en Europe et moins de 10% dans le monde.

A l’heure actuelle, dans le monde, 91% du pastique produit n’est pas recyclé, ce qui implique que 8 millions de tonnes de pastique se déversent chaque année dans les océans. L’enjeu est de taille car on produit 1 million de bouteilles en plastique par minute dans le monde. Grâce à un système très simple, la Norvège est parvenue à mettre un terme à ce fléau en recyclant 97% de ses bouteilles et autres canettes.

La société Infinitum a tout changé

Le nom 'Infinitum' a été choisi en référence au nombre de fois qu’une bouteille de plastique ou qu’une canette peut être (devrait être) recyclée. A l’heure actuelle, on entend dire partout qu’il est bien moins cher de produire du nouveau plastique que de le recycler, ce qui signifie que sans incitant financier, le recyclage n’a aucune chance de convaincre. Infinitum a trouvé la parade, en imaginant que les consommateurs ne soient plus propriétaires de la bouteille en plastique qu’ils achètent, mais qu’ils aient au contraire la possibilité de la ramener quelque part et puissent récupérer la 'caution' incluse dans le prix d’achat, et qui se présente sous la forme d’un code-barres. Cette 'caution' est une sorte de taxe de quelques centimes par bouteille. Le système prévoit que les consommateurs puissent se faire rembourser cette caution en ramenant la bouteille vide dans un distributeur prévu à cet effet, qui lira le code-barres. Ils peuvent également ramener la bouteille là où ils l’ont achetée, ou dans les petites boutiques de proximité qui se prêtent au jeu du recyclage, notamment parce qu’elles reçoivent une petite rémunération pour chaque bouteille recyclée.

Le résultat est bluffant car en l’espace de quelques années, la Norvège a dépassé tout le monde dans le recyclage du plastique et la manière dont le tri est fait permet de réutiliser plus de 50 fois la même bouteille. Au total, le taux de recyclage du plastique atteint 97%, ce qui signifie que la Norvège n’en rejette virtuellement plus dans la nature.

Dans la tête d’un Norvégien

De plus en plus de Norvégiens sont convaincus qu’ils achètent un produit, mais que ce produit est emballé dans un emballage qu’ils empruntent et doivent restituer.  Dans le même temps, le gouvernement a mis en place une taxe environnementale sur les producteurs de plastique. Cette taxe est évolutive et si le pays tout entier recycle plus de 95% du plastique, l’ensemble des producteurs est exempté de la taxe. Un fameux incitant.  Le seuil de 95% paraissait ambitieux au début, mais l’objectif est atteint chaque année depuis 2011.

Infinitum peine à convaincre

De nombreux pays ont manifesté de l’intérêt pour le système de recyclage inventé par Infinitum, mais force est de constater qu’on ne voit pas beaucoup de distributeurs-recycleurs de plastique dans nos pays. D’après les Norvégiens, le système est pourtant 'simple comme bonjour'.

A méditer.

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12.11.2019

Blue is the new green, ou comment l’océan va changer notre quotidien

Relever les défis du 21e siècle en utilisant les ressources offertes par nos océans ? La question était au centre du dernier Academy Café. Qu’ont répondu les experts ?

"Une meilleure santé, un meilleur environnement, et une meilleure vie. Voici les trois choses que veut la société aujourd’hui. Bonne nouvelle : la bioéconomie bleue peut nous permettre d’atteindre cet idéal", a assuré d’entrée de jeu Pierre Erwes, Executive Chairman de BioMarine. "Les gaz à effet de serre, le plastique dans les océans ? Nous avons la technologie nécessaire pour en venir à bout." De quoi attiser d’emblée la curiosité de plus de 200 participants qui avaient fait le déplacement pour découvrir les promesses de la bioéconomie bleue, lors du dernier Academy Café, organisé par notre Sustainable Business Competence Centre.

De quoi s’agit-il?

"La bioéconomie bleue inclut tout ce qui vit dans les océans et que l’on peut produire de façon durable pour ensuite le transformer en produits à haute valeur ajoutée", résume Pierre Erwes. Un secteur en pleine expansion qui pourrait bien révolutionner des secteurs aussi variés que celui des soins de santé, de l’alimentation, du plastique, des cosmétiques, de l’énergie et même de la conquête spatiale. Et ce, en tirant parti des propriétés uniques d’organismes tels que les algues, les étoiles de mer, les méduses ou encore les concombres de mer.

Vous reprendrez bien un peu de micro-algues ?

Si les options offertes par le monde aquatique sont nombreuses, les micro-algues semblent particulièrement prometteuses, en particulier dans le secteur de l’alimentation durable. Alexandra Mosch, Head of Algae Division chez Abar United et vice-présidente de la European Algae Biomass Association, a ainsi mis en avant les spécificités exceptionnelles de ces micro-organismes, à commencer par leur capacité à se régénérer et à se développer tant dans le désert que dans l’océan. Elles sont aussi et surtout riches en ingrédients sains, comme les protéines, permettant même de développer des produits alimentaires. Cette fin d’année, vous pourriez par exemple déguster du saumon reconstitué à partir de micro-algues!

Du plastique d’un nouveau genre

Lorsqu’on parle des océans, la problématique du plastique n’est jamais bien loin. Et pour cause : sa production continue de croître, à mesure que la population mondiale s’agrandit. "Dans 30 ans, elle pourrait tripler", affirme Maria Stewart, Project Manager chez Plastic Innovation Competence Center. "Il faut donc adopter une nouvelle approche, en commençant par garder en tête l’aspect recyclage dès le début de la conception d’un produit pour que ses différents composants puissent être facilement séparés et identifiés pour intégrer la filière existante."

Mais pour Maria Stewart, il faut voir plus loin. "L’avenir est surtout au plastique issu de la biomasse", explique-t-elle. "Aujourd’hui, cette ressource est déjà disponible en quantités largement suffisantes, et pourtant nous en utilisons à peine la moitié. Les océans ont également beaucoup à offrir. Dans un futur pas si lointain, la production à grande échelle et l’utilisation de polymères naturels intelligents capables de se régénérer et de s’adapter à leur environnement pourraient révolutionner la fabrication du plastique. Le plastique de demain sera donc totalement différent de celui d’aujourd’hui."

Et le secteur financier dans tout ça?

Pour conclure, les experts se sont accordés pour dire que le secteur financier avait un rôle important à jouer dans cette évolution, mais qu’il doit pour cela accepter de prendre des risques. "Nous parlons d’innovation, et cela comporte des risques, forcément", a rappelé Alexandra Mosch. "Mais nous avons besoin d’investisseurs et du secteur financier pour véritablement libérer le potentiel de la biodiversité marine, notamment dans le secteur alimentaire. Et cela ne peut se faire qu’en investissant dans les systèmes de production, dans la recherche et le développement, et aussi en éveillant les consciences autour de la durabilité, sans tomber dans le 'green washing'."

EN SAVOIR PLUS

Le Groupe BNP Paribas a récemment réaffirmé son engagement dans la protection des océans et formalisé sa volonté par le biais de ce document.

PRÊT À AGIR VOUS-MÊME ?

Vous souhaitez accélérer votre transition vers un modèle économique plus durable ? Découvrez comment notre Sustainable Business Competence Centre peut vous aider. 

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28.05.2019

Des business models à la rescousse des océans

Le plastique est un matériau utile et polyvalent, mais qui pose d’importants défis environnementaux, notamment pour les océans. Un enjeu crucial pour la planète, dont se saisissent des start-up innovantes…

Un constat accablant

L’être humain produit chaque année 400 000 millions de tonnes de plastique dont seuls 18 % sont recyclés. Près de la moitié de ce volume gigantesque est à usage unique : des produits « instantanés » pour l’homme mais qui continueront de « peser » sur la planète pendant plusieurs centaines d’années. Nos mers et océans sont en première ligne et abriteraient plus de 150 millions de tonnes de ces déchets. La faute aux millions de tonnes — entre 5 et 12 millions par an — déversées dans l’eau… provoquant des dégâts irrémédiables sur les écosystèmes, la faune et la flore aquatiques.

Du vert au « bleu »

Face à ce constat, il faut agir. C’est ce que font un certain nombre de start-up et d’entreprises en développant des business models centrés sur ces enjeux, conscientes qu’adhérer à une économie verte ne suffit probablement plus pour faire bouger les lignes. La solution ? Passer au « bleu ». Une notion développée par l’entrepreneur belge Günter Pauli, entre autres, dans son ouvrage « L’économie bleue 3.0 ». L’idée ? S’atteler aux questions de régénération au-delà de la préservation ou de la conservation. Autrement dit : faire des enjeux environnementaux des opportunités économiques. Des occasions uniques pour générer de la croissance, de la valeur et des emplois.

Des exemples ?

Plusieurs entreprises se lancent donc dans l’aventure en développant des activités centrées sur les défis environnementaux, notamment autour de l’enjeu du plastique dans les océans. Quelques cas concrets, parmi d’autres… :

  1. Réduire l’usage du plastique

    La start-up belge B-Cap propose une capsule rechargeable qui se visse comme un bouchon sur le goulot des bouteilles et libère des composants actifs concentrés. L’objectif ? Réduire l’usage de ce fléau que sont les bouteilles en plastique. Autre calamité ? Les pailles, auxquelles s’attaque par exemple la start-up taïwanaise 100 % ZHI avec ses tiges de café et de patate douce. Dans le même genre ? L’entreprise belge DoEat a inventé des emballages 100 % comestibles, fabriqués à partir de pomme de terre, d’eau et de drêche. Sans oublier l’américaine Loliware qui a pour vocation de remplacer les plastiques à usage unique par des matériaux consommables dérivés d’algues.

  2. Recycler ou revaloriser les déchets

    Bureo est une entreprise californienne qui surfe sur un autre problème majeur : plus de 640 000 tonnes de filets de pêche sont perdues en mer chaque année. Bureo les récupère pour les transformer en produits tels que des skateboards ou des lunettes de soleil. Ils sont loin d’être les seuls sur ce créneau : les Belges de b-token se sont aussi lancés à l’assaut de ce « déchet » pour le convertir en jetons. Du côté de w.r.yuma, autre jeune pousse nationale, l’idée est de récupérer du plastique usagé afin d’en faire des lunettes de soleil au moyen d’imprimantes 3D.

    Mode toujours : la marque G-Star s’est associée à Parley et Bionic — avec l’appui de Pharrell Williams — pour vendre des jeans issus de plastique recyclé. Dans le même temps, la start-up Awake Watches se propose de faire des montres durables autour d’un principe similaire… Mais on pourrait également citer les Australiens BlockCycle qui ciblent le marché de la valorisation des déchets grâce à la blockchain.

  3. Nettoyer les océans et les mers
     
    Dans le même ordre d’idées, United By Blue se veut une marque ocean-friendly. Si ses produits sont tant que possible issus des matériaux recyclés, l’entreprise américaine s’engage surtout à nettoyer les mers (un demi-kilo de détritus) pour chaque article vendu. Projet similaire pour l’entreprise Sodastream, spécialisée dans la gazéification de boissons, qui a construit un dispositif marin pour collecter les résidus plastiques au large des Caraïbes.

    L’initiative écologique Seaqual s’attèle aussi à débarrasser les océans du plastique et à le valoriser. Citons des solutions comme celles de l’AutoNaut, un bateau autonome capable de naviguer dans les mers afin de protéger la faune et la flore marines contre la pêche illégale et la pollution. Mais le récent revers de l’un des précurseurs du nettoyage des mers, la start-up Ocean CleanUp, confirme que le combat contre le plastique n’est pas simple et que les réponses doivent être multiples

Des efforts en continu…

Cette liste est loin d’être exhaustive : la sauvegarde des océans peut et doit aller plus loin. Ainsi de plus en plus d’autres initiatives voient le jour : autour de la gestion plus durable des pêches (traçabilité, triage, etc.) ou encore les solutions technologiques pour la gestion de projets offshore. Sans oublier des actions plus structurantes telles que la Ocean Tech en France ou la Sustainable Ocean Alliance qui vise, entre autres, à stimuler l’émergence de nouvelles start-up actives sur les mers...

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11.03.2024

« Nous sommes prêts à accélérer la transition des entreprises, y compris celle des PME »

Une bonne performance ESG (Environnement, Social, Gouvernance) devient un facteur de compétitivité. Les PME aussi en sont de plus en plus conscientes. . Une bonne chose, selon Didier Beauvois, Head of Corporate Banking.

Comment expliquez-vous cette accélération de la prise de conscience des PME ?

Avec la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), les sociétés cotées et les sociétés de plus de 250 personnes sont soumises depuis 2022 à des obligations de reporting en matière de performance ESG. Elles prennent donc des engagements vis-à-vis de leurs clients, investisseurs, banques, personnel ou actionnaires. Pour remplir leur cahier des charges ESG, elles privilégient de plus en plus les fournisseurs (souvent de plus petite taille) qui adoptent des pratiques vertueuses et qui sont en mesure de les démontrer. Par ailleurs, les PME seront, elles aussi, soumises à la CSRD à partir de 2026.

La transition est donc devenue un must pour toutes les entreprises ?

Si vous voulez continuer à travailler avec des clients d’une certaine taille, par exemple dans la grande distribution, vous n’avez plus le choix. Une bonne performance ESG devient un facteur de compétitivité. Nous encourageons d’ailleurs toutes les PME à communiquer sur les efforts qu’elles font. Une politique crédible est une garantie de viabilité, car une entreprise vertueuse sera beaucoup mieux positionnée pour attirer les investisseurs ou obtenir de bonnes conditions de financement.

Comment la banque aide-t-elle les PME dans leur transition ?

Forts de l’expérience acquise avec les grandes entreprises, nous sommes prêts à les accompagner à chaque étape. Nous avons l’expertise, les partenaires, et les solutions, que nous rendons peu à peu accessibles aux entreprises de plus petite taille.

Nos chargés de relation peuvent compter sur un large réseau d’experts en interne. Ceux de notre Sustainable Business Competence Centre, par exemple, ou encore ceux du Low-Carbon Transition Group, un réseau de BNP Paribas qui regroupe 200 experts dans le monde pour accompagner nos clients vers le bas carbone.

Comment les accompagnez-vous, concrètement ?

Nos chargés de relations, en collaboration avec nos experts et nos partenaires externes, proposent à nos clients un véritable trajet. Reprenons notre exemple, celui du petit fournisseur du grand acteur de la distribution. Une fois qu’il a compris les risques et les opportunités liés à l’ESG, nous l’aidons à poser le diagnostic – sur quoi peut-il agir ? – et nous le conseillons sur les actions à entreprendre : rendre sa flotte de véhicules moins polluante, améliorer l’efficacité énergétique de ses bâtiments, produire lui-même une partie de son énergie, rendre ses processus de production plus circulaires, adapter sa gouvernance d’entreprise, parvenir à un meilleur équilibre hommes-femmes dans son équipe de management, etc.

Ensuite, nous envisageons ensemble les financements nécessaires pour mettre ces actions en œuvre et lui proposons les solutions les plus adaptées à la situation de l’entreprise, à sa taille et à son secteur. Nous avons développé une large gamme de produits dédiés à la transition, que nous proposons en propre ou via des partenaires.

Pouvez-vous donner quelques exemples ?

Nous proposons des crédits spécifiques, qui permettent de s’équiper en isolants, panneaux solaires, chaudières haute performance ou en véhicules électriques. Les grandes PME peuvent aussi accéder àune ligne de crédit (de minimum 10 millions d’euros) dont le taux d’intérêt est lié à l’atteinte d’objectifs ESG, laquelle est vérifiée par des experts indépendants. Nous avons ainsi financé un producteur de chaux en liant le taux de son crédit à la réduction de ses émissions de CO2 ou encore un gestionnaire de parking, en liant son taux aux émissions de particules fines. Nous mettons aussi en place des solutions de factoring liées à des engagements ESG, et par lesquelles nous finançons le payement des factures de PME de toutes tailles.

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06.09.2023

Nouvelle mobilité : l’atout technologie

La technologie est-elle un atout pour aller vers une nouvelle mobilité pour les entreprises ? Voici ce qu’en pense Philippe Kahn, Mobility Solutions Expert.

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises doivent repenser leur mobilité pour qu’elle s’inscrive dans l’indispensable transition durable de nos sociétés. Depuis le 1er juillet 2023, la réglementation prévoyant à l’horizon 2026 la fin de la déductibilité fiscale pour les véhicules d’entreprise thermiques produit ses premiers effets. Dans le même temps, le budget fédéral de mobilité et ses récentes évolutions rendent cette (r)évolution bien plus concrète et praticable. Et une chose est sûre : les outils technologiques, en particulier les applications, ont un rôle clé à jouer. Mobility Solutions Expert chez Arval BNP Paribas Group, Philippe Kahn nous explique pourquoi.

1er juillet 2023 : une date clé

« Pendant les quelques semaines qui ont suivi le moment charnière du 1er juillet 2023, nous avons déjà constaté un changement dans les besoins exprimés par nos entreprises clientes », explique Philippe Kahn. « Certaines d’entre elles avaient déjà fait des pas concrets vers la transition durable. Mais aujourd’hui, elles sont d’autant plus nombreuses à devoir aussi répondre aux questions et préoccupations concrètes de leurs employés. Comment vais-je pouvoir utiliser une voiture électrique alors que j’habite en ville et que je n’ai pas de bornes de recharge à disposition ? Ai-je envie de chercher tous les deux jours un endroit fiable pour effectuer cette recharge ? Et suis-je prêt·e à repenser fondamentalement ma mobilité ? Donner une réponse satisfaisante à ces interrogations est forcément une priorité pour les employeurs. Au-delà de la gestion de A à Z d’un véhicule électrique de société, donc y compris la question de sa recharge, de plus en plus d’entreprises commencent à repenser leur politique de mobilité globale, en analysant toutes les alternatives existantes, notamment celles multimodales. Et c’est une excellente nouvelle, car c’est un passage obligé pour l’avenir. Je pense donc que la demande pour de telles solutions va devenir de plus en plus importante. Pour y répondre de manière fluide, la technologie et notamment les applications sont un atout de poids. »

Anticiper pour mieux servir

Si la question est en train d’émerger au sein des entreprises, elle est depuis des années une priorité pour Arval, BNP Paribas Fortis et Philippe Kahn. « Cela fait plus de cinq ans que nous anticipons les changements en cours, avec pour objectif d’avoir une vision de la mobilité et une expertise bien plus larges que le seul leasing. Aujourd’hui, nous disposons d’ailleurs d’un département complet qui s’en occupe exclusivement. Grâce à cette expertise, nous répondons et même devançons les besoins des entreprises qui n’ont pas l’expérience de ces questions, et qui se sentent parfois un peu perdues par rapport à cette révolution de la mobilité. »

Une expérience simplifiée et plus fluide grâce à la technologie

Mais pourquoi et comment la technologie joue-t-elle un rôle important dans cette transition vers une mobilité plus durable des entreprises ? « Pour rendre l’expérience de cette nouvelle mobilité plus simple et fluide pour ses utilisateurs. Et c’est dans ce sens que vont les derniers développements du marché », répond Philippe Kahn. « C’est d’ailleurs aussi à ça que servent les  nouvelles applications dédiées à la mobilité que nous proposons désormais à nos entreprises clientes. Pour les employeurs, elles facilitent la gestion du budget mobilité mis en place par les autorités fédérales. Ce budget, ses trois piliers et ses récentes évolutions sont un facteur crucial pour repenser la mobilité. Mais il s’accompagne aussi d’une certaine complexité réglementaire. C’est pour faciliter cette gestion que nous avons initié il y a cinq ans déjà le développement de toute une série d’outils technologiques. Par exemple pour permettre à nos clients de gérer très facilement le choix combiné d’une voiture électrique et d’un vélo dans le cadre de ce budget mobilité. Dans cette logique d’innovation ciblant l’expérience utilisateur, nos applications intègrent très concrètement toutes les facettes de la nouvelle mobilité professionnelle, accessibles depuis un smartphone. Utilisation de transports publics, mobilité de partage, taxi, et même le parking alors qu’il n’est pas repris dans le budget mobilité : tout s’y retrouve en un seul endroit. Cela facilite aussi la gestion des transactions : les achats mobilité d’un faible montant, comme celui d’un ticket de bus, sont automatiquement pris en compte et validés. Il n’y a dès lors plus de vérification manuelle nécessaire. Dans la même logique, il ne faut plus avancer ni rembourser quoi que ce soit… ni donc conserver et gérer des preuves d’achat. En résumé, les app simplifient le budget mobilité, en proposant de manière conviviale tous ses composants importants : voiture, vélo, scooter, multimodalité, transports publics, mobilité partagée… »

La technologie, un accélérateur de stratégie

L’exemple du trajet d’innovation tracé par Arval Belgique illustre parfaitement pourquoi la technologie est un accélérateur important pour implémenter de nouvelles stratégies de mobilité. Et bien évidemment, ce qui existe aujourd’hui est appelé à évoluer très rapidement, pour aller vers une expérience utilisateur toujours plus riche. Philippe Kahn : «Beaucoup d’outils innovants existent déjà. Mais l’un des défis, lié à la complexité belge, est d’arriver à fédérer tous les acteurs concernés sous le même étendard, pour que le résultat de ce travail collaboratif se retrouve dans une seule et même app « magique ». Ce qui existe aujourd’hui en Belgique a souvent une portée locale. C’est une limitation qui n’existe par exemple pas aux Pays-Bas grâce à la carte OV.  La réalité urbanistique de notre pays est aussi un challenge. Car en dehors des grands centres urbains, la mise en place de Hubs de mobilité où toutes les moyens de déplacement sont accessibles est moins aisée. »

Une chose est sûre : la transition vers la nouvelle mobilité des entreprises est sur les rails. Et la nouvelle app d’Arval Belgique  est un outil précieux pour nos entreprises. « Cette innovation technologique permet dès maintenant d’atténuer la complexité réglementaire pour les employeurs et de fluidifier très concrètement pour les employés et employées leur expérience de la multimodalité », conclut Philippe Kahn.

Arval Belgium SA, Ikaroslaan 99, 1930 Zaventem – RPM Bruxelles – TVA BE 0436.781.102, intermédiaire en assurances à titre accessoire, inscrit auprès de la FSMA sous le numéro 047238 A. Sous réserve d’acceptation de votre demande.

Arval Belgium S.A. est une filiale de BNP Paribas Fortis

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